mercredi 24 avril 2024

L’ambiguïté menaçante de la construction européenne (article de 2002) 3/4

 De plus, la Turquie, devenue état membre de l’Union, pourrait dès lors très vite peser d’un poids décisif sur la politique migratoire et sur l’ouverture des frontières européennes aux mondes musulmans des proche et moyen Orient et d’Afrique, alors même que les effectifs des populations de la chrétienté européenne et du monde orthodoxe ont déjà amorcé leur déclin. Après plus de 25 ans d’une fécondité toujours plus éloignée du seuil de remplacement des générations, ces populations européennes autochtones, à présent en cours de vieillissement rapide, se sont ainsi engagées en effet dans un processus d’implosion démographique bientôt irréversible. Elles ont déjà largement entamé le renversement de leurs pyramides des âges appelé à s’accélérer au cours des trois prochaines décennies. Au cours de la même période, de Dakar à Alma-Ata, les jeunes populations musulmanes, proches de l’Europe et de la Russie, vont au contraire connaître l’apogée de leur croissance démographique en doublant leurs effectifs.

Ainsi en réalité, par son nouveau cours, la construction de l’Union arrache-t-elle désormais chaque année un peu plus aux populations européennes la maîtrise légitime de leur destin aux profit de logiques géopolitiques qui leur sont de plus en plus étrangères, qui sont de plus en plus étrangères à l’Europe elle-même, mais qui répondent de plus en plus étroitement aux ambitions impériales mondiales des milieux dirigeants des États-Unis.

Par ailleurs, et comme les graphiques ci-joints vous l’indiquent, la pyramide des âges de l’Union est en inversion rapide et sa population totale commence à diminuer. D’ores et déjà les cercueils l’emportent en nombre chaque année sur les berceaux, en Allemagne, en Italie, en Suède, en Grèce, en Espagne…Mais aussi en Hongrie, en République Tchèque, en Bulgarie, en Slovaquie, en Slovénie, en Roumanie…

Déséquilibres culturels et tensions

Aussi cette situation ne va-t-elle pas s’améliorer avec l’entrée des prochains membres au sein de l’Union, puisque la fécondité de ces pays d’Europe Centrale et Orientale est aujourd’hui comme en Allemagne, en Italie et en Espagne, l’une des plus faibles au monde.

Bien que certains estiment à 15 à 20 millions de personnes les communautés allogènes de culture musulmane déjà installées dans les pays d’Europe et de l’Union, les soldes migratoires de l’ordre de 300.000 à 400.000 personnes par an, ne peuvent pas suffire à enrayer notablement cette évolution implosive, d’autant que une immigration massive des jeunes peuples du Sud et de l’Est de la Méditerranée, majoritairement de culture musulmane, en direction des pays de l’Union, ne saurait manquer de créer de grands déséquilibres culturels et de grandes tensions au sein des vieilles populations européennes des États de l’Union, entraînant du même coup l’intensifications du flux des départs hors des États de l’Union.

Toutes les grandes puissances et tous les grands acteurs anticipent déjà le déclin démographique de l’Union Européenne, qui continue à demeurer caché avec obstination par les médias aux yeux des peuples et opinions publiques des États membres de l’Union.

Ainsi politiquement, et démographiquement, la Construction Européenne aura changé totalement de nature depuis 1973. C’est en effet précisément dès l’orée des années 70 que les populations de la Communauté auront cessé de remplacer leurs générations. Et c’est cette implosion de la fécondité des populations de l’Union des années 70 qui, une génération plus tard, a enclenché le processus actuel d’inversion des pyramides des âges, et d’implosion démographique de l’Union.

Pour mesurer la profondeur de l’implosion démographique actuelle dans laquelle, l’Allemagne, véritable « trou noir démographique de l’Union Européenne », a entraîné ses partenaires de l’Union, il faut méditer la forme la pyramide des âges de la population de l’Allemagne d’aujourd’hui.

Il faut bien observer que cette pyramide surprenante, où les effectifs des moins de 30 ans sont près de deux fois moins nombreux que ceux de leurs parents, N’EST JAMAIS PUBLIÉE dans les news, ni dans les médias, de telle sorte que les plus larges couches de l’opinion publique soient maintenues dans l’ignorance de ce phénomène fondamental, et véritablement « telluriques » pour l’avenir de nos populations.

L’Allemagne va devenir un petit pays

En effet, tout à fait mécaniquement l’Allemagne des prochaine décennies VA DEVENIR UN MODESTE, SINON UN PETIT PAYS, à la population rapidement déclinante. C’est faire ici toucher du doigt, combien l’avenir du Mark allemand reposait en réalité sur la création de l’Euro, et non l’inverse, ainsi que la rhétorique stipendiée et conformiste des médias spécialisés en a voulu convaincre les opinions publiques.

La Turquie au contraire, est un pays qui représente une puissance et un dynamisme démographiques beaucoup plus importants que l’Allemagne.

D’ici une quinzaine d’années la Turquie sera plus peuplée que l’Allemagne réunifiée d’aujourd’hui, et sa population y sera beaucoup plus jeune. En effet chaque année, il naît désormais en Turquie plus de 1,5 millions de nouveau-nés, soit autant et bientôt plus qu’en Allemagne et en France réunies.

Du reste, depuis la fin des années 80, les jeunes Turcs âgés de 20 ans sont plus nombreux que les jeunes Allemands du même âge. De sorte que, si une armée de l’Union Européenne est jamais constituée, ses généraux seront allemands, mais ses bataillons seront turcs.

Les opinions publiques sont depuis 20 ans maintenues volontairement dans l’ignorance de ces réalités géopolitiques majeures.

L’évolution est analogue si l’on compare la transformation de la situation de la population de la France, face à celles du Maghreb depuis 1950. Les graphiques ci-joints l’illustrent très clairement sans nécessiter de commentaires superflus.

Désormais, plus aucun pays membre de l’Union Européenne ne remplace ses générations, et toutes les pyramides des populations des États membres sont en voie d’inversion plus ou moins rapide, sans aucune exception.

On dissimule le piège de l’implosion démographique

Ces faits majeurs, qui, je le répète, pour les trente prochaines années au moins sous-tendent la géopolitique mondiale, continuent à être cachés aux opinions publiques par les rédactions des médias européens. Et, répétons-le, si les opinions publiques premières concernées restent maintenues dans l’ignorance de leur avenir démographique, les vrais décideurs de la scène mondiale, tels les directions de très grands groupes transnationaux, les gouvernements des grandes puissances, ont déjà pris en compte ces évolutions et ces transformations des rapports de puissance au cours des prochaines décennies du siècle.

Et c’est bien en cela que réside ce que j’ai appelé l’ambiguïté menaçante de la construction Européenne et surtout de l’Union Européenne à 15 et bientôt à 28 États membres : dans le même temps où l’on s’ingénie à étendre sans limite le champ de l’Union et sa population, la présentant aux opinions publiques comme un nouveau géant démographique et bientôt politique, l’on s’obstine a leur cacher le piège de l’implosion démographique qui dévore désormais ces populations.

Ainsi cette Construction Européenne dont nous avons rappelé les étapes, se révèle comme essentiellement ambiguë :

Si, comme jusqu’en 1973, elle est soutenue par une véritable ambition politique, une véritable volonté identitaire, non pas par une volonté hégémonique, mais par une résolution politique de résistance à l’hégémonie, alors ce sera une société qui présentera un avenir de paix pour le monde entier.

Si au contraire, comme elle en prend le chemin depuis les années 1990, depuis la réunification allemande, en se cachant derrière des mots creux, derrière des faux semblants, derrière en fait des lâchetés, des reniements et des abdications politiques répétés, l’Union Européenne s’oriente vers une société d’abandons, de soumission toujours plus vile des élites politiques aux volontés, masquées car tout à fait illégitimes, d’élites mondialistes, disons le mot pour ne pas citer ici le Council on Foreign Relations, alors elle nous annonce un avenir plein de dangers, et l’implosion démographique et politique de l’Union Européenne peut devenir très vite une menace très grave pour la paix mondiale, de par sa faiblesse en même temps que par les enjeux qu’elle constitue et constituera.

Philippe Bourcier de Carbon, Nouvelles de Synergies Européennes n°54, 2002.

http://www.archiveseroe.eu/recent/152

La France à 13 régions existait déjà en 1891, mais ce n’étaient pas les mêmes

 

cartes
A gauche, la carte des «13 ensembles» de 1891. A droite, celle du découpage de 2014.

À la fin du XIXe siècle, le géographe Pierre Foncin avait proposé un découpage de la France métropolitaine en treize grands ensembles, très différents de ceux retenus par l’Assemblée nationale cette année.

[…] Les géographes Pierre Foncin et Paul Vidal de La Blache étudièrent à l’époque la question des «assemblages géographiques», avec pour finalité le regroupement de départements sur «des critères purement géographiques», comme l’explique le rapport législatif du Sénat sur le redécoupage des régions. Pour Guy Mercier, auteur de Entre science et patrie. Lecture du régionalisme de Paul Vidal de La Blache, ce dernier voulait alors «doter la géographie d’une définition objective de la région et d’une méthode appropriée pour étudier les régions géographiques. […] Il se contenta d’expliciter que la géographie ne pouvait pas retenir les divisions administratives pour délimiter et expliquer la réalité régionale»

Pierre Foncin avait alors proposé dans le même esprit, en 1891, puis en 1910 et en 1920, 13 «ensembles» respectant les limites des départements, dont l’un (l’heure était à la revanche) constitué des deux départements alsaciens et de la Moselle, alors allemands.

Ces nouvelle régions avaient pour noms:

  • Plaines du Nord
  • Plaines de Paris et de la Champagne
  • Plateau Lorrain
  • Plaines et Collines de Normandie
  • Bretagne, Vendée et Poitou
  • Plaines de la Loire
  • Le Massif Central
  • Plaines du Sud-Ouest
  • Pyrénées
  • Jura & Saône
  • Alpes
  • Plaine du Languedoc

[…]

Slate

https://www.fdesouche.com/2014/12/10/france-13-regions-existait-deja-en-1891-ce-netaient-pas-les-memes/

Traité de Versailles – Procès de Nuremberg

 

par Francis Goumain

Le traité de Versailles et les procès de Nuremberg ont un point commun, le révisionnisme. Mais tandis qu’il est recommandé aux bacheliers d’éreinter le traité à tout-va, il est absolument interdit de toucher un cheveu des procès.

Voici par exemple une référence très précise donnée par Ingrid Weckert dans son livre « Feuerzeichen », elle cite un extrait de l’édition du 23 mars 1933 du Berliner Tageblatt :

« … En second lieu, comme nous l’avons déjà fait remarquer, la propagande d’atrocités est le dernier espoir des antirévisionnistes en Europe. Il y a chez certains une volonté constante d’étouffer dans l’œuf tout retour à la prospérité en Europe, et ce sont précisément ces ennemis jurés d’une juste intégration de l’Allemagne dans l’Europe de l’après-guerre qui, pour des motifs qui n’ont rien à voir avec ses buts affichés, font le plus usage de cette propagande de haine dirigée contre l’Allemagne elle-même. » 

Un révisionniste, dans l’entre-deux-guerres, était un partisan de l’abrogation de tout ou partie du traité de Versailles, en particulier de son article 231 plus connu sous le nom de clause de culpabilité de la guerre. Culpabilité, tout est là, il s’agissait déjà à l’époque d’infliger une condamnation morale à l’Allemagne.

Pour donner une idée de l’esprit dans lequel cet article a été rédigé, voici un extrait du discours de Raymond Poincaré, Président de la République, le 4 août 1914 au moment où la guerre éclate, discours dit de l’Union sacrée :

« Dans la guerre qui s’engage, la France aura pour elle le droit, dont les peuples, non plus que les individus, ne sauraient impunément méconnaître l’éternelle puissance morale. (Vifs applaudissements unanimes)

Et déjà de tous les points du monde civilisé viennent à elle les sympathies et les vœux. Car elle représente aujourd’hui, une fois de plus, devant l’univers, la liberté, la justice et la raison(Vifs applaudissements répétés) ». 

Argumentation qui aurait pu être reprise verbatim par les procureurs et les juges de Nuremberg.

Mais comment croire que les mêmes Alliés condamnant la même Allemagne à l’issue d’une conflagration mondiale d’ampleur similaire soient, dans le premier cas, des revanchards étriqués à l’esprit partisan, égoïste et bassement intéressé, dans l’autre les représentants irréprochables de la justice universelle ?

source:https://jeune-nation.com/culture/traite-de-versailles-proces-de-nuremberg.html

https://reseauinternational.net/traite-de-versailles-proces-de-nuremberg/

mardi 23 avril 2024

Angers (49) : un nouveau mur gallo-romain découvert devant le château (2020)

 

La promenade du Bout-du-Monde, devant le château, n’en finit pas de révéler des merveilles. La semaine dernière, c’était une salle médiévale de 35 m sur 15. Aujourd’hui, c’est un mur et un énorme bloc de pierre d’une seule pièce, témoins d’une « construction monumentale » datant de la période gallo-romaine.
Les fouilles déjà réalisées au château montrent qu’une terrasse et au moins un sanctuaire y étaient érigés. Ensuite, d’autres fouilles, rue des Filles-Dieu, attestaient là aussi d’une importante présence gallo-romaine.
Ce qui vient d’être découvert porte à croire qu’à côté du château s’étendait un immense forum, « centre civique, administratif, judiciaire », selon l’archéologue Martin Pithon.
Le mur et le bloc ont être recouvert à la fin des travaux. Mais ils ne seront pas abimés par les canalisations qui doivent passer à cet endroit, mais au dessus.
Sa présence a été relevée. En cas d’autres fouilles dans le secteur, elle permettra de faire le lien avec d’autres découvertes de la même époque.

Source

https://www.fdesouche.com/2015/02/21/angers-49-un-nouveau-mur-gallo-romain-decouvert-devant-le-chateau/

Les Natchez, autopsie d'un massacre en Nouvelle-France, avec Gilles Havard

1943-45 : les bombardements alliés en Allemagne…

 

… un demi million d’Allemands brûlés vifs à  Dresde, Hambourg, Kassel, Berlin et des dizaines d’autres villes

Par Michael Walsh

Submergé par une émotion brute, j’ai écarté mon siège loin de ma machine à écrire pour me ressaisir. C’est pourquoi je voulais partager une lettre écrite par mon ami David, qui vit en Australie, et rajouter mes commentaires.

Voici sa lettre :

“Après avoir écouté votre dernière émission de radio avec Andy, j’ai pensé à lire votre livre sur la terreur des bombardements incendiaires à Hambourg. Hier soir, j’ai pris le train pour Melbourne et, en chemin, j’ai lu Death of A City [Mort d’une ville.] J’ai fini le livre au moment où je suis arrivé à ma gare locale.

Je dois dire que quiconque lit le contenu du livre sans en être affecté n’est pas humain. C’est une histoire de barbarie absolue. Les Britanniques et les Américains incinérèrent Hambourg comme un meurtre rituel du peuple allemand.

Il a également servi de modèle aux actions de l’axe du mal anglo-américain depuis lors. Fondamentalement, quiconque veut créer la liberté et la prospérité en dehors du système bancaire juif mondial d’esclavage de la dette va être bombardé jusqu’à l’oubli. Je crois fermement que les États-Unis et le Royaume-Uni vont subir le châtiment divin pour leurs actions au cours des soixante-dix dernières années et cela ne fait que commencer.”

Question posée lors de l’émission à laquelle la lettre fait référence :

Quels ont été les plus grands défis auxquels vous avez été confrontés entre 1968 et 2019 ? L’élite politique, les médias ou la gauche organisée, était-ce une prison ?

Michael Walsh : Le défi ? Collecter suffisamment de fonds pour bien faire mon travail”

Quiconque a le courage de lire ce livre ne peut manquer d’être touché par ses révélations. Le bombardement allié de Dresde a jeté 300 000 âmes démentes dans un holocauste. L’horreur et la magnitude étaient telles qu’un autre holocauste a été créé pour le justifier. Pourtant, Dresde n’était que l’une des centaines de villes européennes qui, avec leurs populations innocentes, ont été incinérées par les Alliés.

De nombreuses villes ont subi le même sort effrayant que Dresde : lorsque, le 4 avril 1945, la ville de Kassel s’est rendue, sur une population de 250 000 Européens, il ne restait que 15 000 habitants.

L’enthousiasme de Winston Churchill pour la destruction, au delà du front, des populations civiles peut se voir dans son commentaire : «L’air a ouvert des voies par lesquelles la mort et la terreur pouvaient être apportée, loin derrière les lignes de l’ennemi réel, aux femmes, aux enfants, aux personnes âgées, aux malades, qui auraient nécessairement été épargnés lors des guerres d’autrefois. »– Winston Churchill, The Great War. Vol. 3 P1602.

Ces crimes de guerre apocalyptiques étaient-ils des représailles symétriques ? Non, Selon M. Spaight, CB. CBE. secrétaire principal du ministère de l’Air, la RAF [Royal Air Force britannique] : « Hitler n’a entrepris de bombarder, à contrecœur, des cibles civiles britanniques que trois mois après le début du bombardement de cibles civiles allemandes par la RAF. »

« Nous avons commencé à bombarder des objectifs sur le continent allemand avant que les Allemands ne commencent à bombarder des objectifs sur les îles britanniques. »

«Parce que nous avions des doutes sur l’effet psychologique de la déformation propagandiste de la vérité selon laquelle c’est nous qui avons lancé l’offensive stratégique des bombardements, nous avons hésité à donner à notre importante décision du 11 mai 1940 la publicité qu’elle méritait.»

«Les représailles étaient certaines si nous portions la guerre en Allemagne… il était raisonnablement possible que nos capitales et nos centres industriels n’auraient pas été attaqués si nous avions continué à nous abstenir d’attaquer ceux de l’Allemagne.»

Le travailliste M.P. Richard Crossman, qui devint en 1964 ministre du Logement dans le gouvernement de Harold Wilson, parla sévèrement du tissu de mensonges mis en place pour tromper le public sur la terreur des bombardements en Allemagne. « L’une des caractéristiques les plus malsaines des bombardements était que le Cabinet de guerre, et en particulier le secrétaire à l’Air, Sir Archibald Sinclair, ont jugé nécessaire de renier publiquement les ordres qu’ils avaient eux-mêmes donnés au Bomber Command. »

Au cours de la Seconde Guerre Mondiale, la ville de Berlin a été bombardée plus lourdement que la Grande-Bretagne pendant toute la guerre. 55 888 membres de la RAF sont morts, mais leur campagne a prolongé la guerre.

Le livre « Mort d’une Ville » détaille les effets d’un tel tapis de bombes sur une population civile avec des détails si horribles qu’il est recommandé de faire preuve de prudence lors de la lecture. Mort d’une ville, de Mike Walsh : le livre qu’ils ne veulent pas que vous lisiez.

Michael Walsh est un journaliste, auteur et animateur irlandais né au Royaume-Uni. Il a été nommé «Écrivain de l’année 2011» en Grande-Bretagne. Avec 60 livres portant son nom, des milliers de nouvelles histoires et de nouvelles chroniques, Michael est sans doute l’auteur le plus prolifique de livres à thèmes multiples en Grande-Bretagne et en Europe, dont aucun n’a été écrit par un « nègre littéraire ».

À lire : Été 1943, les Alliés gagnent la guerre (3/7) : le bombardement de Hambourg

Note du Saker Francophone

Les victimes civiles allemandes ne doivent pas non plus nous faire oublier les victimes civiles japonaises. Entre 130 000 et 250 000 japonais furent victimes des bombardements nucléaires sur Hiroshima et Nagasaki, le 6 et 9 août 1945.

Source Russia Insider

Traduit par jj, relu par Wayan pour le Saker Francophone

Photo: Dresde avant et après les bombardements de la seconde guerre mondiale

via:https://lesakerfrancophone.fr/1943-45-les-bombardements-allies-en-allemagne

https://reseauinternational.net/1943-45-les-bombardements-allies-en-allemagne/

lundi 22 avril 2024

Le Nouveau Passé-Présent : Le pouvoir au féminin

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Dans toute l’Europe, du Moyen-Age à l’époque moderne, des femmes furent au pouvoir, à la tête de royaumes ou d’empires puissants. À l’exception certes du royaume de France, où empêchées par une loi salique, exhumée, non pour des raisons de misogynie, mais plutôt pour de basses raisons de politique politicienne, les femmes ne pouvaient accéder au trône. Pourtant, notre Histoire regorge aussi de femmes de pouvoir.  

Aliénor d’Aquitaine, Blanche de Castille, Anne de Beaujeu, Catherine de Médicis ou encore Anne d’Autriche, ces femmes prirent en main les destinées du royaume des lys. Mères de rois, elles ont exercé le pouvoir dans le cadre d’une régence qui incarne l’expression de la continuité monarchique, au nom de sa légitimité, par l’exercice du pouvoir par un tiers, en cas d’empêchement du souverain lui-même, en raison de sa minorité, ou de son absence en cas de guerre ou de captivité par exemple.

"Passé-Présent" reçoit Aubrée David-Chapy, auteur d'une biographie de Louise de Savoie (éd. Passés/Composés, 2023), mère de François 1er. Dotée d’un véritable don pour les affaires politique, d’une solide culture humaniste, diplomate hors pair, elle porta à son apogée le pouvoir au féminin.

La Revue d'Histoire européenne


https://tvl.fr/rediffusion-le-nouveau-passe-present-le-pouvoir-au-feminin

Renouvelables, biogaz, tout-électrique : série d’échecs

 

par Henry Bonner

Les constructeurs de voitures rencontrent à présent des problèmes avec les ventes de voitures à batteries. En réalité, le secteur dépend des subventions, et pas d’une préférence des consommateurs pour l’électrique. Les livraisons en France restent pour l’instant en hausse en raison des commandes du gouvernement pour le leasing social (le programme de subventions à la location). En revanche, ces livraisons chutent en Allemagne avec la fin des subventions depuis décembre.

Selon Les Echos :

«… la réduction ou la suppression des aides à l’achat de voitures 100% électriques décidées ces derniers mois dans plusieurs pays, se traduit par un gros coup de frein sur les immatriculations de «wattures» (-11,3% sur un an). Leur part de marché se replie à 13% du total des ventes, contre 13,7% en mars 2023.

… Cette baisse est largement due à la dégringolade du marché de l’électrique en Allemagne (-28,9%), suite à la suppression brutale mi-décembre du bonus destiné à encourager les motorisations vertes».

Le graphique ci-dessous montre les immatriculations de voitures (de tout type) par mois. Les livraisons baissent de 5,2% en mars, par rapport à 2023. De plus, les chiffres bénéficient encore des 50 000 commandes pour la location de voitures à 100 euros par mois – les subventions du leasing social – en France. En l’absence de nouvelles mesures, les ventes de voitures – en particulier dans l’électrique – entrent sans doute dans un déclin sur la durée.

Ce ralentissement entraîne des licenciements chez Tesla, comme le note Le Monde :

«Moins de deux mois après avoir fait état de ventes décevantes pour le premier trimestre, Tesla a annoncé une vague de licenciements de grande envergure. Dans un courriel adressé au personnel, le PDG, Elon Musk, a prévenu que la compagnie automobile allait se séparer de «plus de 10%» de ses effectifs, soit plus de 10 000 personnes … [Les] chiffres des livraisons entre janvier et mars ont marqué le premier recul trimestriel de Tesla en quatre ans».

Face aux déceptions sur la demande, les constructeurs veulent encore plus de normes et de subventions. Les groupes comme Renault et Stellantis veulent plus de protection contre la concurrence. La part de marché des Chinois grimpe en effet en vitesse. Ci-dessous, vous voyez la part de marché d’importations de Chine, dans l’électrique :

Le tableau montre la part de marché des Chinois jusqu’en 2022. Selon Schmidt Automotive Research, les importations depuis la Chine atteignent plus de 8% de part du marché de l’électrique en 2023 ! Le constructeur BYD vise par exemple 5% de part de marché pour l’électrique sur le continent, contre 1,1% à présent. Il a un projet d’usine en Hongrie, pour ouverture en 2026.

Le PDG de Renault, Luca de Meo, cherche des solutions au manque de demande, et pour contrer les succès de la concurrence. En substance, il propose le modèle de contrôle de l’économie du Parti communiste chinois ! Ainsi, dans une tribune pour Les Echos, il écrit :

«Après une vie professionnelle consacrée à l’industrie automobile, la question posée apparaît très simple : l’Europe a-t-elle la volonté de s’armer enfin d’une vraie politique industrielle pour notre secteur, avec une ambition globale et pas seulement un empilement d’échéances et d’amendes ? Ce devrait pour moi être notre priorité absolue».

Selon lui, la solution repose non dans un abaissement des règles, mais dans le gouvernement, écrit-il :

«Face à la Chine et aux États-Unis, l’Europe doit inventer un modèle hybride, entre l’initiative privée et le dirigisme public, d’abord pour nous renforcer, ensuite pour repartir à l’offensive dans le monde, toujours dans des conditions de juste réciprocité».

Engie : débâcles et demande d’aides

Comme les constructeurs de voitures, les groupes de renouvelables gâchent des milliards sur des projets sans rentabilité, puis demandent plus de mesures de la part du gouvernement.

Engie, le distributeur d’énergies, rapporte ainsi dans une présentation récente aux actionnaires :

«Engie entre dans la deuxième phase de son plan stratégique … avec 22 à 25 milliards d’euros d’investissements dans des projets entre 2023 et 2025, soit 50% de plus que sur la période de 2021 à 2023».

Les projets comprennent des renouvelables, des capacités de batteries, et la production de biogaz et d’hydrogène. En raison des dépenses, le groupe émet des obligations «vertes» à hauteur de 17,65 milliards d’euros, entre 2014 à février 2023, comme vous le voyez ci-dessous.

Là encore, on voit qu’Engie a beaucoup mis en jeu et en conséquence, la société veut le maintien des aides et des quotas. En effet, en l’absence d’aides, les sociétés comme Engie ont des problèmes de rentabilité en vue.

Tout d’abord, les coûts de construction pour les projets d’éolien et de solaire stagnent autour des niveaux de 2020. Or, les prévisions pour les renouvelables prennent en général en compte une baisse de coûts d’installation au fil du temps.

Pas de baisses de coûts des renouvelables

L’optimisme pour les renouvelables provient en partie du mythe des baisses de coûts – pour les panneaux, éoliennes, et batteries – d’année en année. Or, les prix stagnent en réalité depuis environ 2020.

Cependant, comme le rapporte l’Agence internationale de l’énergie :

«Bien que les prix des transports et des matériaux aient baissé depuis 2022, ils restent élevés. En même temps, les coûts de financement pour les constructeurs de projets ont grimpé avec les taux d’intérêt. En résultat, le coût … des photovoltaïques et de l’éolien terrestre restent 10 à 15% plus hauts en 2024, qu’en 2020».

Le graphique ci-dessous montre l’évolution des coûts d’installation (sans compter les coûts de fonctionnement) pour le solaire. Les prix restent autour des niveaux de 2019 et 2020.

Il en va de même avec l’éolien terrestre, comme vous le voyez ci-dessous : la baisse des coûts n’a pas eu lieu depuis 5 ans.

Pour les batteries, aussi, comme vous le voyez ci-dessous, la hausse de la production a de moins en moins d’effet sur les prix au fil du temps. Or, la stagnation des coûts remet en cause l’usage de batteries comme source de stockage de l’électricité en masse.

En somme, les projets de renouvelables et de batteries cumulent les ennuis. Dès lors, leur dépendance aux subventions n’a pas de fin en vue.

Biogaz : pas de chances face au gaz naturel

Engie investit aussi dans des usines de biogaz. La société prévoit des investissements de 3 milliards d’euros sur le reste de la décennie, pour la mise en place de 10 TWh de production. Or, comme les batteries, le «tout électrique» et les renouvelables, les projets dépendent d’aides et de rachats au-dessus des prix de marché. En effet, le coût de production du biogaz dépasse de loin le coût du gaz naturel. Sans normes, quotas ou prix garantis, le biogaz n’a aucune chance face à la concurrence.

Le graphique ci-dessous de l’Agence internationale de l’énergie montre la situation ; il donne la quantité de production de biométhane (forme concentrée du biogaz) des projets en vue, selon le coût au MBtu (une unité d’énergie).

Comme vous le voyez, une minorité de projets en vue (avec le moins de coûts d’installation et de chauffage) arrive à un coût du biogaz entre 0 et 5 dollars le MBtu. Le reste des projets en vue produit du biogaz à plus de 5 dollars le MBtu. Or, le coût du gaz naturel arrive, à l’indice américain, à moins de 2 dollars le MBtu. En somme, les projets de biogaz à plus de 5 dollars par MBtu, soit 97% des projets en vue, dépassent largement le coût de production du gaz naturel…

En bref, sans les subventions et garanties de rachat (via l’imposition de quotas aux acheteurs de gaz naturel), l’industrie du biogaz n’a pas de chances de succès.

C’est donc assez logique que le groupe Engie désire ardemment un renforcement des mesures de soutien aux renouvelables, et aux projets comme le biogaz.

Ils publient, en partenariat avec l’Institut Jean Jaurès, une liste de propositions pour l’Union européenne, avant les élections du parlement européen.

La directrice du groupe, Catherine MacGregor, écrit en introduction :

«En complément des investissements nécessaires au développement massif des énergies renouvelables électriques et gazières, plusieurs dizaines de milliards d’euros d’investissement devront être mobilisés chaque année pour le déploiement des réseaux électriques et les solutions de flexibilité essentiels au système décarboné».

Après une montagne d’investissements sur des gâchis – comme les renouvelables, installations de batteries, et le biogaz – les sociétés veulent des garanties de rentabilité. Cela tombe bien : en plus des dépenses des gouvernements, l’Union européenne a un budget de 600 milliards – via des subventions et prêts – pour la lutte contre les émissions de carbone, sur la période à 2027.

Des entreprises comme Engie ou Renault, en quête de rentes et de garanties, veulent encore plus de soutiens aux projets sans rentabilité… C’est véritablement une source de gâchis et de déficits à l’avenir.

source : Hashtable

https://reseauinternational.net/renouvelables-biogaz-tout-electrique-serie-dechecs/

Les racines britanniques de l’État Profond : Comment la Table Ronde a infiltré l’Amérique

 

par Matthew Ehret

Avec les révélations presque hebdomadaires selon lesquelles le Ministère britannique des Affaires Étrangères, le MI6 et le Quartier Général des Communications du Gouvernement (CGHQ) sont à l’origine du programme de longue date visant à compromettre la présidence de Donald Trump et l’alliance pacifique entre leaders nationaux en Amérique, Russie, Chine et ailleurs, un regain d’intérêt des Britanniques pour affaiblir les États-Unis est devenu une préoccupation grave pour beaucoup de citoyens. Au cours de la première semaine de la nouvelle année, ce feu a été alimenté par des notes de service internes provenant de l’Initiative pour l’Intégrité menée par les Britaniques, qui présentaient un étonnant exposé des techniques employées par l’opération britannique anti-russe pour infiltrer les institutions américaines du renseignement, les think tanks et les médias.

Pour ceux qui ne le savent peut-être pas, l’Initiative pour l’Intégrité est une organisation de propagande anti-russe financée à hauteur de 140 millions de dollars par le Ministère britannique des Affaires Étrangères. Tout au long de l’année 2019, des fuites ont été signalées dans des documents datant des premiers instants du mandat de Trump, démontrant que cette organisation, déjà active dans toute l’Europe pour promouvoir les relations publiques anti-russes et salir les dirigeants tels que Jeremy Corbyn, était déterminée à infiltrer le Département d’État et à constituer des “groupements” de responsables anti-Trump. Les documents révèlent des réunions à haut niveau que Chris Donnelly, Directeur de l’Initiative pour l’intégrité, a eues avec l’ancien conseiller de Trump, Sébastien Gorka, le Directeur de la Fondation McCain, Kurt Volker, le gourou des relations publiques du Pentagone John Rendon et beaucoup d’autres.

L’exposition de la marque britannique dans les coulisses nous offre un aperçu unique des véritables forces historiques qui ont miné la tradition constitutionnelle américaine tout au long du XXe siècle, puisque Mueller/Les Cinq Yeux/L’Initiative pour l’Intégrité ne sont pas des phénomènes nouveaux mais suivent en fait un modus operandi établi depuis déjà plus d’un siècle. L’un des plus grands obstacles à l’application de ce modus operandi par l’Empire britannique réside dans la croyance en une mythologie ancrée dans le psychisme mondial depuis plus d’un demi-siècle et de laquelle nous devrions nous libérer par tous les moyens.

Démystifier le mythe de “l’Empire américain”

Bien qu’il y ait un récit de longue date, promu depuis plus de 70 ans, selon lequel l’Empire britannique a disparu après la Seconde Guerre mondiale après avoir été remplacé par “l’Empire américain”, rien n’est plus loin de la vérité. L’Amérique, telle que représentée constitutionnellement par ses plus grands présidents (que l’on peut malheureusement identifier par leur mort prématurée pendant qu’ils étaient en fonction), n’a jamais été colonialiste et a toujours été en faveur du contrôle des institutions britanniques dans le pays tout en combattant la pensée coloniale britannique à l’étranger.

La lutte de Franklin Roosevelt contre l’État Profond, qu’il a qualifiée de “royalistes économiques qui auraient dû quitter l’Amérique en 1776“, a été clairement définie par son vice-Président patriotique Henry Wallace qui a mis en garde contre l’émergence d’un nouveau fascisme anglo-américain en 1944 en ces termes :

Le fascisme d’après-guerre poussera inévitablement à l’impérialisme anglo-saxon et finalement à la guerre avec la Russie. Déjà les fascistes américains parlent et écrivent sur ce conflit et s’en servent comme excuse pour leurs haines et intolérances internes envers certaines races, croyances et classes“.

Le fait est qu’en 1944 déjà, une politique d’impérialisme anglo-saxon avait été promue subversivement par des groupes de réflexion dirigés par les Britanniques, connus sous le nom de Mouvement de la Table Ronde et Fabian Society, et les graines avaient déjà été posées pour la guerre froide anti-russe par ces fascistes américains dirigés par des Anglais. Ce n’est pas un hasard si cette politique fasciste de la guerre froide a été annoncée dans un discours prononcé le 5 mars 1946 à Fulton, au Missouri, par nul autre que Winston Churchill, un membre de la Table Ronde.

L’Empire attaque

Lorsque le Mouvement de la Table Ronde a été créé avec des fonds du Rhodes Trust en 1902, un nouveau plan a été élaboré afin de créer une nouvelle élite technocratique pour gérer la réémergence du nouvel Empire britannique et écraser l’émergence du nationalisme d’inspiration américaine dans le monde. Cette organisation serait composée des générations de Boursiers Rhodes qui recevraient leur endoctrinement à Oxford avant d’être renvoyés dans leurs pays respectifs pour promouvoir un programme “d’État post-nation”.

Comme ce programme suivait en grande partie le mandat établi par Cecil Rhodes dans son Septième Testament, qui disait :

Pourquoi ne devrions-nous pas former une société secrète avec un seul objectif : l’avancement de l’Empire britannique et le rassemblement de tout le monde non civilisé sous domination britannique, pour la récupération des États-Unis et pour faire de la race anglo-saxonne un empire à part ?

Avec l’aide d’un président anglophile et raciste en Amérique, des personnalités organisatrices de ces groupes de réflexion ont d’abord proposé un programme visant à créer une “Société des Nations” comme solution au “problème nationaliste” qui a été vendu à l’humanité comme la “cause” de la Première Guerre mondiale. Les forces nationalistes en Amérique ont rejeté l’idée que la Constitution devait être rendue obsolète et le plan de gouvernance mondiale a échoué. Mais cela n’a pas empêché le Mouvement de la Table Ronde d’essayer à nouveau. Lord Lothian (ambassadeur britannique aux États-Unis), contrôleur de la Table Ronde, s’est plaint du “problème américain” en 1918.

Il existe un concept fondamentalement différent sur cette question entre la Grande-Bretagne et les États-Unis quant à la nécessité d’un contrôle civilisé sur les peuples politiquement “retardés”… Les habitants d’Afrique et de certaines parties d’Asie se sont avérés incapables de se gouverner eux-mêmes… Pourtant, non seulement l’Amérique n’a aucune idée de cet aspect du problème, mais elle a été amenée à croire que la prise en charge de ce genre de responsabilité relevait d’un impérialisme injuste.

Ils adoptent une attitude à l’égard du problème de gouvernement mondial exactement analogue à celle qu’ils ont adoptée [plus tôt] à l’égard du problème de la guerre mondiale. S’ils sont lents à apprendre, nous serons condamnés à une période de relations tendues entre les différentes parties du monde anglophone. Nous devons faire comprendre aux Canadiens et aux Américains qu’une part du fardeau du gouvernement mondial est une responsabilité tout aussi grande et glorieuse que la participation à la guerre“.

Un dirigeant chinois de la révolution républicaine de 1911 inspirée par les États-Unis, Sun Yat-sen, a mis en garde contre des gens comme Lord Lothian et la Société des Nations en 1924 :

Les nations qui emploient l’impérialisme pour conquérir les autres et qui essaient de maintenir leurs propres positions favorites en tant que seigneurs souverains du monde entier prônent le cosmopolitisme [gouvernance mondiale/mondialisation] et veulent que le monde les rejoigne… Le nationalisme est cette possession précieuse par laquelle l’humanité maintient son existence. Si le nationalisme s’effondre, alors quand le cosmopolitisme s’épanouira, nous serons incapables de survivre et nous serons éliminés“.

Nouveau nom. La même bête

En 1919, le mouvement de la Table Ronde a changé de nom pour devenir l’Institut Royal des Affaires Internationales (alias Chatham House), le nom de “table ronde” étant relégué à son périodique géopolitique. Au Canada et en Australie, des succursales ont été créées en 1928 sous l’égide des Instituts Canadien et Australien pour les Affaires Internationales (CIIA, AIIA). Mais en Amérique, où la connaissance du rôle subversif de l’Empire britannique était plus largement connue, le nom “Institut Américain pour les Affaires Internationales” était encore trop fragile. Au lieu de cela, le nom ” Conseil des Relations Étrangères” (CFR) a été choisi en 1921.

William Yandall Elliot, boursier de la Fondation Rhodes, entouré de quelques-uns de ses principaux disciples : Henry Kissinger, Zbigniew Brzezinski, Samuel Huntington et Pierre Trudeau

Composé de Boursiers Rhodes et de Fabians, le CFR (et ses homologues de l’International Chatham House) se sont surnommés “think tanks indépendants”, ce qui a permis aux Boursiers Rhodes et aux Fabians des universités, du gouvernement et du secteur privé de collaborer à la mission de promouvoir une politique étrangère conforme au rêve de l’Empire britannique, qui était de créer des relations spéciales angloaméricaines. L’un de ces boursiers Rhodes était William Yandall Elliot, qui a joué un rôle majeur de mentor auprès de Henry Kissinger et d’une génération de géopoliticiens de Harvard, dont Zbigniew Brzezinski, Pierre Elliot Trudeau et Samuel Huntington, notamment.

La Table ronde au Canada et le coup d’État contre le Roosevelt

Au Canada, en 1931, cinq éminents boursiers Rhodes se sont employés à créer la Ligue pour la Reconstruction Sociale, une “Société Fabienne du Canada” qui se décrivait comme une réponse fasciste et technologique au chaos du “nationalisme avide” qui aurait causé l’effondrement économique du Vendredi Noir en 1929. Dans le même temps, en Amérique, ces réseaux ont emprunté une voie différente vers le fascisme au début des années 1930. Ce plan consistait à installer un général nommé Smedley Butler au pouvoir en tant que dictateur fantoche dirigé par l’establishment anglo-américain. Heureusement pour l’Amérique et le monde, le général Butler a raté son coup d’État contre Franklin Roosevelt à la dernière minute.

La prise de contrôle britannique de l’Amérique par Kissinger

Bien qu’il ait fallu quelques assassinats au cours des années d’après-guerre, la prise de pouvoir du Département d’État par Kissinger marque le début d’une nouvelle ère d’occupation britannique de la politique étrangère américaine, où la république devient de plus en plus le “Géant muet” agissant comme le “Bras américain pour le cerveau britannique” selon les mots de Churchill. Tandis qu’une génération nihiliste de jeunes prenait du LSD et qu’une vieille garde de patriotes entourant Wallace et Kennedy était tombée dans la chasse aux sorcières de la “peur rouge”, la théorie géopolitique était introduite comme un doux poison dans la gorge d’une nation endormie, remplaçant une politique de paix et une “coopération gagnant-gagnant” menée par de vrais nationalistes comme Roosevelt, Wallace et les Kennedy par un clone impérial se faisant passer pour une république.

Kissinger n’a rien fait de moins que de révéler son allégeance totale à l’Empire britannique le 10 mai 1981 lors d’une conférence à Chatham House en Grande-Bretagne, lorsqu’il a décrit sa relation avec le Ministère britannique des Affaires Étrangères en ces termes :

Les Britanniques ont été si utiles qu’ils ont participé aux délibérations internes américaines, plus qu’ils ne l’ont probablement jamais fait entre nations souveraines… Dans mon incarnation à la Maison-Blanche, j’ai tenu le Ministère britannique des Affaires Étrangères mieux informé et plus étroitement engagé que le Département d’État américain… C’était symptomatique“.

Au cours de cette période, Kissinger a travaillé en étroite collaboration avec le directeur de la CIA George Bush Senior, qui a ensuite été récompensé pour son rôle dans l’avancement de la première guerre prévue par les Britanniques contre le Koweït avec un titre de chevalier. Cette guerre a ouvert la voie à la deuxième vague de guerres au Moyen-Orient, à commencer par l’opération orchestrée par les Anglo-Saudiens, connue sous le nom de 11 Septembre, et par l’entrée en vigueur du nouvel “ordre d’État post-nation” de Kissinger et Blair.

C’était l’époque que Kissinger et Bush célébraient en divers endroits sous le nom de “Nouvel Ordre Mondial”.

Le Nouvel Ordre Mondial dystopique menacé par un nouveau pacte du XXIe siècle

C’est cet ordre géopolitique dystopique qui a été remis en question par l’alliance russo-chinoise qui s’est sérieusement manifestée avec l’annonce par Xi Jinping en 2013 de l’Initiative Ceinture et Route en tant que grand projet d’infrastructure à grande échelle au niveau international et en septembre 2015 avec l’intervention de Vladimir Poutine en Syrie qui a fait échec au modèle du changement de régime hobbésien qui empoisonne l’Ouest. En 2016, l’élection du Président nationaliste américain Donald Trump a ouvert la porte, pour la première fois en plus de 50 ans, à une véritable coalition nationale de nations souveraines pour éliminer à jamais le cancer de la pensée coloniale.

C’est ce même État Profond dirigé par les Britanniques qui contrôle Robert Mueller, qui avec l’Initiative pour l’Intégrité, Les Cinq Yeux et d’autres agents de l’État Profond se consacrent à renverser le président Trump et à détruire le grand potentiel auquel le monde fait face actuellement, comme l’ont décrit l’Institut Schiller et le politicien américain Lyndon LaRouche : 1) une réorganisation à la Roosevelt du système bancaire en faillite ; 2) le lancement mondial de la Nouvelle Route de la Soie, le New Deal du XXIème siècle.

Source : The British Roots Of The Deep State: How The Round Table Infiltrated America

traduit par Réseau International

https://reseauinternational.net/les-racines-britanniques-de-letat-profond-comment-la-table-ronde-a-infiltre-lamerique/

Nîmes (30) : impressionnante découverte lors d’une fouille archéologique

 

L’Institut National de Recherche Archéologique Préventive a fait une impressionnante découverte lors d’une fouille rue de Saint-Gilles à Nîmes (Gard). En amont de la construction d’un immeuble, un ensemble funéraire couvrant plusieurs siècles a été mis au jour ainsi qu’une voie Antique.

Entre le 22 septembre et le 3 novembre dernier (2014), une équipe de sept archéologues de l’INRAP a mis au jour un ensemble funéraire couvrant une période allant du Ier siècle avant notre ère jusqu’au VIème siècle. D’origine préventive et prescrite par l’État, cette fouille a notamment permis la découverte d’une sépulture d’époque wisigothique à Nîmes, une première archéologique. “Que les wisigoths soient passés par Nîmes, nous le savions déjà. En revanche, c’est la toute première fois que l’on identifie une tombe wisigothique du Vème siècle” explique Cécile Martinez de la direction interrégional de l’INRAP. Située rue de Saint-Gilles, les fouilles ont également permis de mettre au jour le tracé de la voie Antique qui reliait Nîmes à Espeyran (ancien nom de Saint-Gilles), ainsi que son embranchement avec une voie secondaire arrivant depuis le sud-ouest. Si l’origine exacte de ces voies n’est pas connue à ce jour, elles remonteraient au moins à l’Antiquité, et ont pu être utilisé pendant plusieurs siècles. Pour Marilyne Bovagne, responsable scientifique de l’opération, l’analyse des données récoltées pourrait mener vers d’autres découvertes. “Cette première attestation d’un cimetière d’époque wisigothique témoigne de leur influence sur la ville de Nîmes pour laquelle on possède très peu d’éléments archéologiques de la période allant du Vème au VIIème siècle. Des analyses pratiquées sur la parure pourraient renseigner sur les tissus portés, des prélèvements sur les ossements pourraient être révélateurs de pratiques alimentaires à Nîmes à cette époque.”

Un guerrier gaulois et un gladiateur parmi les trouvailles

Une vingtaine de tombes ont été étudiées, dont les plus anciennes datent de l’époque dite Républicaine (IIème et Ier siècle avant notre ère). Des objets appartenant probablement à un guerrier de la société gauloise ont été découverts soit une épée, une lance et un umbo (partie métallique de bouclier), ainsi qu’une stèle Antique avec une inscription latine mentionnant un gladiateur. La plupart des autres sépultures ont été emménagées au moyen de tuiles plates et courbes, une technique caractéristique de l’Antiquité tardive et du Haut Moyen âge (du IVème au VIeme siècle). La présence de cet ensemble funéraire aux abords d’une voie Antique peut sembler anecdotique à première vue, mais elle témoigne d’une habitude de l’époque. “Cette configuration est connue dans l’Antiquité puisqu’on inhumait ou incinérait aux abords extérieurs des remparts, le long des chemins d’accès, à la vue des vivants pour conserver la tombe dans la mémoire. Pour la période suivante qui voit s’imposer le christianisme, on aurait tendance, quand les conditions le permettent, à regrouper les défunts à proximité des églises. Mais dans le cas présent, nous n’avons pas trouvé d’église dans l’emprise de fouille”.

[…]

objectifgard.com

https://www.fdesouche.com/2014/12/03/nimes-30-impressionnante-decouverte-lors-dune-fouille-archeologique/

dimanche 21 avril 2024

Comment Hollywood a volé aux Russes leur victoire sur l’Allemagne nazie

 

Comment Hollywood a volé aux Russes leur victoire sur l’Allemagne nazie

Le général Delawarde nous livre un lien extrêmement enrichissant que je vous invite à lire, tant il révèle la puissance de la propagande exercée sur les esprits, quand l’information diffusée est à sens unique.

https://www.les-crises.fr/la-fabrique-du-cretin-defaite-nazis/

Dans nos démocraties européennes, que l’on dit à la pointe des libertés, des valeurs humanistes et des droits de l’homme, nous sommes en fait soumis à un lavage de cerveau permanent, nos maîtres à penser tirant les ficelles de cette manipulation des esprits depuis les États-Unis, avec toute la puissance de leurs moyens illimités. La production d’Hollywood, avec d’innombrables films de guerre qui ont suivi la défaite allemande, a été essentielle dans ce matraquage à la gloire de l’Amérique.

Qui n’a pas applaudi à la grandiose fresque cinématographique “Le Jour le plus long”, où les plus grands acteurs de l’époque ont fait du débarquement allié le tournant de la guerre conduisant à l’effondrement du IIIe Reich ? Il est évident qu’en pleine guerre froide, les Russes n’ont pas bénéficié d’une telle puissance de feu pour contrer la déferlante hollywoodienne.

N’importe quel citoyen français connait les plus grands acteurs américains. Mais quel Américain connait les acteurs européens ? Aucun. Preuve que la propagande à sens unique a largement atteint son but.

Or, sans le front russe, où Hitler a englouti 80 % de son armée et laissé 3,2 millions de soldats sur le terrain, aucun débarquement allié sur les côtes normandes n’aurait eu la moindre chance de succès.

À la veille des cérémonies commémoratives des 80 ans du débarquement allié, auxquelles Poutine ne sera pas invité, le bilan des sondages de l’Ifop depuis 1945 est très instructif et montre combien nos élites falsifient l’Histoire au gré de leurs intérêts.

Sondage Ifop entre 1945 et 2015, sur la même question :

“Quelle est, selon vous, la nation qui a le plus contribué à la défaite de l’Allemagne en 1945 ?”

Réponse de 1945 

URSS 57 %

États-Unis 20 %

Royaume-Uni 12 %

Réponse de 2015

États-Unis 54 %

URSS 23 %

Royaume-Uni 18 %

En quelques décennies, le résultat s’est totalement inversé. Les sondés de 1945, qui connaissaient la vérité, ont été remplacés par des citoyens victimes d’un lavage de cerveau dévastateur. Et ce, dans toutes les couches sociales y compris les plus “cultivées”. Même les Allemands sont convaincus d’avoir été vaincus par les Américains !

Quand aux pertes militaires durant la Seconde Guerre mondiale en Europe, il se passe de commentaires. On est à 1 contre 60.

C’est pour cette raison que l’acharnement des Occidentaux et surtout des Anglo-Saxons à vouloir affaiblir la Russie pour mieux la dépecer de ses richesses est la pire infamie de ce siècle. Quant à nous, Français, nous devons bien davantage aux Russes qu’aux Américains. Et par son comportement aussi odieux qu’irresponsable envers Poutine, Macron prouve une fois de plus qu’il est un nain politique et que les habits de la magistrature suprême sont bien trop grands pour lui. En sept ans, cet ignare a tout raté par manque de maturité, de culture et de bon sens.

Jacques Guillemain

http://marcrousset.over-blog.com/2024/04/comment-hollywood-a-vole-la-victoire-des-russes-pendant-la-deuxieme-guerre-mondiale.html

Vendée : vent de fronde sur les éoliennes en mer

 

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Qu’on se le dise, les élus vendéens n’ont pas l’intention de voir s’installer sur leur côte de nouvelles forêts d’éoliennes en mer culminant à 300 mètres de haut et visibles du rivage. C’était le thème et le message du congrès réuni jeudi dernier par Yannick Moreau, maire des Sables d’Olonne et président des élus du littoral.

Dans leurs petits souliers, le préfet en ouverture et la fonctionnaire, représentant le ministère de la Transition écologique en clôture, auront eu un aperçu de l’énergie produite par le caractère vendéen quand il sonne la révolte. En cause, un débat public truqué et tronqué ces dernières semaines, au cours duquel les élus auront été conviés le matin pour le midi à une réunion de concertation sur les zones propices à  l’implantation de nouveaux champs d’éoliennes au large. Un débat public dont la macronie a fait sa spécialité, mais conclu trois jours plus tard, au mépris de tout débat donc, par l’imposition d’une carte dévoilant une implantation possible… à 15 km de la côte vendéenne, barrant le paysage, poignardant la pêche et s’ajoutant au parc déjà en construction entre les îles d’Yeu et de Noirmoutier…
Pavé dans la mare

C’en était trop pour les Vendéens, décrits en ces termes par José Jouneau, le patron de la pêche locale : « On vous prévient, ici, on est en Vendée : on ne gesticule pas. Quand on  dit que ça ne va pas, c’est que ça ne va pas. Pour le moment, on n’a pas bougé, mais on bougera. Et on ne fait pas de promesses qu’on ne sait pas tenir. » Un avertissement repris en chœur par les élus mobilisés. Tel Bruno Retailleau annonçant déposer pour le mois de juin une proposition de loi, pour exiger de l’État un débat sur la programmation énergétique.

Une obligation sur laquelle s’assied notre président jupitérien, décidé à déployer 45 GW supplémentaires d’éolien sur les côtes françaises ! Un non-sens pour l’enseignant chercheur bruxellois Samuel Furfari, qui décrit par le menu les impostures de la COP 28, actant le développement exponentiel  des énergies fossiles dans le monde, qui jette ce pavé dans la mare : « Les éoliennes, plus on en pose, plus l’électricité coûte cher ! » et qui présente l’erreur stratégique de l’abandon du nucléaire français, la dépendance énergétique d’une Europe vertueuse pour la planète, au prix d’un dumping économique mortel de la Chine ou de l’Inde.
À 100 km des côtes ?

Des propos appuyés par Cyrille Poirier Coutansais, directeur du centre de recherche de la Marine, attestant que la Chine est engagée dans une OPA hostile de l’ensemble du marché éolien, cassant les prix et faisant fermer les usines européennes, comme elle l’a fait précédemment sur les panneaux solaires.
On en ressort éclairé, et décidé à faire entendre une conclusion lucide, résumée par le maire des Sables d’Olonne :  il est urgent d’attendre qu’arrive à maturité une filière française et européenne proposant notamment des éoliennes flottantes éloignées à 100 km des côtes, inoffensives pour les paysages et les pêcheurs, renforçant le mix énergétique français plutôt que de mettre à genoux notre indépendance stratégique, notre puissance énergétique et une action écologique véritablement efficace…

Revenir sur Terre plutôt que sur Jupiter : un enjeu des prochaines européennes ?

Iris Bridier

https://www.bvoltaire.fr/vendee-vent-de-fronde-sur-les-eoliennes-en-mer/